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Vie Pratique

Celle qui allait avoir (bientôt) 30 ans

C’est drôle, quand on y pense. Les plus fidèles d’entre vous m’ont connue à 19 ans, lorsque je commençais tout juste Franck L. Nous avions célébré mon passage à la vingtaine ensemble – j’avais organisé un anniversaire avec des lectrices ! Et voilà que dix ans plus tard, je m’apprête à passer le cap de la trentaine ici, toujours avec vous. C’est aussi étrange qu’excitant, et je le concède : je n’aurais JAMAIS imaginé continuer à vous écrire dix ans plus tard.

Je suis une vieille jeune. Ou une jeune vieille

A vrai dire, je ne sais plus trop. Les plus âgées qui me suivent ricaneront probablement sous cape, se demandant quelle mouche a bien pu me piquer. Car oui, c’est vrai, à 30 ans on est encore jeune. Mais quand on a traîné ses guêtres pendant 10 ans sur le web à balayer en long, en large et en travers (presque) tous les sujets beauté : on est en droit de se sentir un poil dinosaure sur les bords.

Imaginez, à l’époque où j’ai commencé : Instagram n’existait pas. Facebook en était à ses balbutiements. Snapchat ? Même pas en rêve ! Le paysage web était diablement différent et j’avais cette sensation qu’on était davantage « entre nous » ici, ça me semblait plus confidentiel. Avec l’explosion du phénomène blog, d’autres acteurs sont ensuite arrivés : les youtubeurs, les instagrammeurs… C’est intéressant d’avoir vécu toutes ces évolutions. Et je vous le confesse, c’est aussi terriblement gratifiant de se dire que, ouf, après toutes ces tornades numériques, vous êtes encore là à me suivre. Merci. Vraiment.

Bien sûr, il a fallu s’adapter. Essuyer des jolis échecs et prendre quelques claques peu sympathiques. Mais l’essentiel est de rebondir et d’apprendre. Alors, durant ces dix années d’élucubrations beauté online, j’ai tracé mon petit bonhomme de chemin l’air de rien. Et je suis reconnaissante que vous ayez adhéré au format « blogzine » de Franck L qui a vu le jour en 2014. C’était un pari un peu fou : allier le magazine au ton blog, pour espérer en faire mon métier et abandonner ma vie de salariée. Je vous suis particulièrement reconnaissante de l’avoir adopté et d’avoir toujours fait preuve de bienveillance à mon égard. Bref, Franck L a mûri et moi avec. Ou l’inverse. La preuve, certains sujets abordés ici n’auraient jamais pu l’être il y a dix ans…

L’anti-âge et moi

Trêve de bavardages, revenons à notre sujet initial : LA BEAUTE ! Eh oui, parce que c’est un peu le but de Franck L. Et je me souviens de mon air de merlan frit quand j’ai fait mes premiers pas dans le milieu : j’avais à peine 20 ans, on m’avait invitée à un lancement de produit. Une crème anti-âge. Autour de moi, des gens tout de même vachement plus dans la cible. Mais moi, j’étais là avec mon acné et ma baby face, à me demander franchement pourquoi on voulait que je me tartine d’anti-âge. La responsable marketing m’avait expliqué, la mine sévère, qu’on ne rigolait pas avec l’anti-âge : « plus on le commence tôt, mieux c’est ! Bon, là vous êtes peut-être un poil jeune. Mais dans 5 ans : foncez ! ».

Ok. J’avais donc religieusement pris note – j’étais jeune, je vous dis : « DATE DE PEREMPTION : 30 ANS. DATE DE DEBUT D’EXPIRATION : 25 ANS ». Ou comment, sans le savoir, la responsable d’une marque m’a mis dans la tête qu’à partir de 25 ans tout allait commencer à partir en cacahuète et que j’avais intérêt à avoir accompli beaucoup de choses à 30 ans parce qu’après je serai vieille et moche.

Dix ans plus tard, j’ai des ridules de déshydratation sous les yeux. Le regard est morne certains lendemains de soirée. Je me surprends à employer l’expression « teint terne ». Mais globalement, ça va. Et force est de constater que je ne suis absolument pas périmée, madame la directrice marketing. Serait-ce parce que j’utilise moi aussi un mystérieux élixir de jeunesse, développé dans les limbes les labos cosmétos ?

Depuis 2-3 ans, j’ai davantage conscience de ma peau et de ses besoins. Effectivement, j’utilise de temps à autres de l’anti-âge. Mais au-delà de ça : je la nettoie correctement (et sans abuser, sinon c’est pire que mieux !) et je l’hydrate à mort. Je crois que c’est la clef de tout : une routine simple et efficace.

Le fucking contour de l’oeil

C’est clairement sur ce point-ci que me sens sont en éveil. Car cette zone commence à me jouer des tours, je vous l’expliquais plus haut. Je me mets à tester des crèmes contour de l’oeil, histoire d’empêcher ces vilaines ridules de déshydratation de se transformer trop vite en rides indélébiles. D’ailleurs, j’ai un grain de milium qui est apparu sous l’oeil gauche : je suis sûre que c’est parce que j’ai misé sur des soins trop riches. Que voulez-vous : on tente, on tombe, on se relève.

Tout ça pour dire que…

Ca va bien se passer. Mais du coup, je prends quand même tous vos conseils pour des contours de l’oeil sympathiques.

Tags: 30 ans

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